
Coordonner les Métiers pour des projets collectifs
Au vu de l'urgence de la situation, la résilience collective devient un défi commun auquel peut répondre plus rapidement des projets d'envergures.
Une résilience collective, un défi commun

Les zones périurbaines, situées entre la ville et la campagne, subissent une forte pression foncière en raison de l’expansion urbaine. Souvent perçues comme des espaces de transition, elles peuvent pourtant devenir des exemples de durabilité et de résilience. En intégrant des solutions écologiques comme les haies multifonctionnelles, les corridors écologiques ou les systèmes agroforestiers, ces zones peuvent jouer un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité.
Dans cet article, explorons des stratégies pour transformer les zones périurbaines en territoires multifonctionnels, alliants productivité, biodiversité et qualité de vie.
1. Le rôle clé de la coordination interdisciplinaire
Pour qu’un projet d’envergure soit viable, chaque discipline doit contribuer à une vision commune. Un urbaniste peut concevoir des infrastructures résilientes, mais sans l’apport d’un agronome ou d’un ingénieur en énergies renouvelables, les solutions risquent de manquer de durabilité.
Avantages d’une approche coordonnée :
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Maximisation des compétences pour des projets innovants.
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Prise en compte des spécificités locales, tant sociales qu’environnementales.
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Réduction des coûts grâce à des solutions optimisées dès la phase de conception.
Exemple : La création d’une forêt-jardin urbaine nécessite l’expertise d’un paysagiste, d’un botaniste, d’un spécialiste en gestion de l’eau et de fournisseurs pépiniéristes, parfois même d'excavateur selon le type de terrain.

2. Projets adaptés aux zones urbaines : résilience en milieu dense

En milieu urbain, où vit la majorité de la population, les projets doivent répondre à des défis tels que l’espace limité, la gestion des déchets et la dépendance énergétique.
Projets favorables :
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Jardins urbains partagés : Production alimentaire locale et création de liens sociaux.
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Infrastructures énergétiques renouvelables : Toits solaires et systèmes de récupération d’eau de pluie.
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Micro-forêts urbaines : Réduction des îlots de chaleur et amélioration de la qualité de l’air.
Facteurs de succès :
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Implication des habitants dès la conception.
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Soutien des municipalités pour intégrer ces initiatives aux politiques locales.
3. Projets adaptés aux zones rurales : autonomie et diversification
Les régions rurales, bien que moins peuplées, disposent de ressources naturelles importantes et d’espaces plus vastes, permettant des initiatives à plus grande échelle.
Projets favorables :
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Agroforesterie : Combinaison de cultures et de plantations d’arbres pour diversifier les revenus et enrichir les sols.
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Systèmes hydriques résilients : Réservoirs naturels et fossés végétalisés pour gérer l’eau de manière durable.
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Énergies renouvelables communautaires : Coopératives éoliennes ou solaires pour alimenter plusieurs foyers.
Facteurs de succès :
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Coopération entre agriculteurs, collectivités locales et experts en environnement.
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Formation des habitants pour gérer les projets de manière autonome.

4. Analyser la viabilité et l’impact des projets

Le succès de ces initiatives dépend de leur viabilité écologique, économique et sociale. Pour cela, il est essentiel de :
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Évaluer les besoins locaux : Quelle est la demande en énergie, en alimentation, ou en gestion de l’eau ?
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Mesurer les coûts et bénéfices : Combien coûte l’installation et quel est le retour sur investissement attendu ?
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Assurer la pérennité : Les projets doivent être autonomes sur le long terme, grâce à la formation et à l’implication des communautés. Il est donc impératif de travailler le lien social et la coopération, pour se faire, nous sommes les porteur d'un paradigme désirable tourné vers l'humain et le respect du vivant.
Exemple : Une micro-centrale solaire communautaire coûte cher à l’installation, mais réduit les factures d’électricité de manière significative après 5 ans.
Conclusion : Construire un avenir collectif résilient
Les projets résilients d’envergure, qu’ils soient en milieu urbain ou rural, nécessitent une collaboration étroite entre les corps de métier pour maximiser leur impact. En s’adaptant aux spécificités des territoires et en impliquant les communautés locales, il est possible de créer des initiatives qui renforcent l’autonomie, la durabilité et la qualité de vie des populations.
Et vous, quelle serait votre priorité pour renforcer la résilience de votre territoire ?
